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Erreurs en paie

 

Quand on débute en paie, il est toujours difficile d’avoir le recul nécessaire pour se remettre en question sur certains points.

Pourtant je suis prêt à parier que vous faites une ou plusieurs des erreurs de cette liste.

Remémorez-vous, le sentiment que vous avez eut lors de votre démarrage en poste ou peut être pendant le stage, quand votre supérieur a pointé du doigt une erreur, que vous avez faite et qui aurait pu être très embarrassante, s’il ne l’avait pas vue.

Et là vous vous êtes dit, mais comment j’ai pu louper ça ?

Le manque d’expérience est souvent la cause d’erreurs classiques, mais aussi vous pourriez être négligent quand au contrôle de vos paies, ou bien manquer de temps pour faire un contrôle efficace.

Nous allons donc voir ça avec 9 erreurs que vous pourriez faire :

 

 

  • Se tromper et insister

 

Quoi de pire que de se tromper et de continuer dans son erreur. C’est pourtant l’erreur la plus courante.

Pourquoi faire ça ?

Peut-être n’avez-vous pas vu l’erreur, ou bien vous êtes trop orgueilleux pour reconnaître votre erreur, ou bien encore vous pensez que personne ne s’en apercevra.

Il va sans dire que dans ce cas, vous devriez faire preuve d’humilité.

Reconnaissez l’erreur et corrigez-la, le plus rapidement possible. Faire l’autruche dans ce cas pourrait engager votre responsabilité et celle de l’entreprise pour laquelle vous travaillez.

 

 

  • Ne pas parler de votre erreur à votre supérieur

 

Vous ne voulez pas être pris en défaut, donc vous ne dites rien alors que vous savez pertinemment que c’est faux.

Deux soucis avec ce choix :

  • Vous faites payer le client ou le salarié (Votre collègue) pour votre erreur.
  • Vous risquez de vous faire rattraper par la patrouille quand votre supérieur s’apercevra de l’erreur. Et à ce moment là ce sera plus dur de vous justifier, de vous défendre.

Soyez honnête et responsable, reconnaissez vos erreurs dès que vous les voyez.

Pour vous rattraper vous pourriez réfléchir à la solution de correction. Quand vous annoncerez l’erreur commise, vous aurez déjà la solution, ce qui amoindrira l’effet négatif et vous fera passer pour une personne responsable.

 

 

  • Faire une confiance aveugle au logiciel de paie

 

Les logiciels de paie, dans l’ensemble sont de bonne qualité, mais c’est une erreur de penser qu’une fois bien paramétrés, tout ira bien, dans le meilleur des mondes.

La faute à qui, à quoi ?

  • Une modification du paramétrage d’une constante peut entrainer des erreurs sur une autre constante.
  • Un ancien paramétrage peut s’avérer obsolète et produire des bulletins de paie faux.

Donc soyez toujours attentifs aux paramétrages réalisés, surtout s’ils sont anciens, ou faits par une autre personne que vous.

 

 

  • Ne jamais faire vérifier ses bulletins

 

Pourquoi vérifier ses bulletins de paie ? Nous n’avons jamais eu de problème jusqu’à maintenant.

Oui jusqu’au prochain contrôle Urssaf.

Au moins une fois par an, en janvier par exemple, faite vérifier vos bulletins de paie par un organisme extérieur. Cabinet comptable ou expert en paie.

Vous serez rassuré et vous pourrez peut-être déceler des erreurs que vous n’aviez pas vues.

 

 

  • Oublier un salarié

 

Comment peut-on oublier un salarié ?

C’est le cas classique, ou plusieurs embauches ont lieu en même temps, des CDD de courte durée qui ont été embauchés pour remplacer des salariés absents. Vous êtes un peu débordé et vous oubliez de créer le profil du salarié dans le logiciel de paie ?

Et avez-vous pensé à faire la DPAE ?

Certainement que si vous oubliez de créer le salarié, vous aurez aussi oublié de le déclarer. Attention, car là il y a vraiment un gros danger : c’est ce qu’on appelle travail le dissimulé ou le travail au noir. Si un pépin se produit, comme un accident du travail, votre responsabilité financière et pénale serait engagée.

Par exemple la CPAM pourra demander à l’employeur de rembourser les prestations qu’elle verse au salarié : soins médicaux, indemnités journalières, rente à vie (Handicap ou décès).

Le salarié au noir pourrait aussi se retourner contre l’entreprise pour réclamer des dommages et intérêts et également des indemnités au titre de la rupture abusive.

 

 

  • Compteur de congés payé faux

 

Un point sur lequel vous devriez être particulièrement attentif est celui du compteur des congés payés.

Le salarié acquiert des droits à congés tous les mois qui viennent se cumuler tout au long de la période de référence.

Ce compteur de congés payés peut présenter des erreurs :

  • La fonction du logiciel de paie peut être mal paramétrée, par exemple il va incrémenter des congés automatiquement tous les mois, malgré une absence maladie.
  • Le logiciel peut se tromper en déduisant trop de jours de congés ou pas assez en ne tenant pas compte des jours fériés par exemple.

Vous devriez être particulièrement vigilant sur les congés payés car c’est une question qui est sensible pour les salariés et souvent source de mécontentement.

 

 

  • Heures supplémentaires ou complémentaires oubliées

 

Comme pour le point précédent, ce sont des erreurs qui ont le don d’énerver les salariés, à juste raison. Car il en va de leur rémunération et c’est un sujet sensible.

Faites particulièrement attention au décompte des heures supplémentaires ou complémentaires.

Vous devriez être particulièrement attentif à la méthode de comptage de ces heures, qui vous les fournit ? Le supérieur hiérarchique ? Votre client ? La secrétaire ? Le patron de l’entreprise ?

Faites bien préciser le nombre, les dates et les salariés concernés. Le plus simple est de fournir un document écrit qui vous servira de support pour vos variables et qui en même temps servira de preuve en cas de litige.

 

 

  • Erreur dans le décompte de l’ancienneté

 

C’est un cas assez fréquent, car le point de départ de l’ancienneté est source d’erreur.

Il se peut que l’ancienneté démarre au premier jour du contrat, dans ce cas c’est assez simple à vérifier, vous devrez reprendre le contrat de travail et vérifier la date de début.

Il peut également arriver qu’il y ait une reprise d’ancienneté à calculer. En effet la convention collective peut le prévoir, pour certaines catégories de personnels, comme par exemple, pour les personnels soignants (Aides-soignants, infirmières…). Dans ce cas la date de départ de l’ancienneté sera antérieure à la date d’embauche.

Une clause de reprise d’ancienneté peut aussi être indiquée dans le contrat de travail et il faudra donc en tenir compte.

La principale source d’erreur viendra d’un mauvais calcul du point de départ de l’ancienneté. Le bulletin de paie prenant en compte une date erronée.

 

 

  • Cotisations sociales fausses

 

Compte tenu du nombre de cotisations sociales applicables sur un bulletin de paie, et du changement assez fréquent des taux, les erreurs dans ce secteur sont fréquentes.

En cas de contrôle URSSAF vous aurez souvent une vérification des taux mais surtout un « recalcul » par l’organisme de la réduction des charges sociales appliqué par l’entreprise. C’est à ce niveau que vous pourriez être redressé.

C’est donc un point que vous devriez contrôler en priorité.

 

 

Comme vous le voyez le nombre d’erreurs possibles sur un bulletin de paie est important.

Il ne s’agit ici que des erreurs principales, beaucoup d’autres erreurs peuvent survenir, cela est dû à la complexité de la législation.

Une bonne veille sociale vous permettra de vous tenir au courant des changements règlementaires et d’éviter un bon nombre d’erreurs. Vous adapterez ainsi le paramétrage de votre logiciel et surveillerez de près votre pratique de la paie

 

 

 

 

 

 

 

 

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